Noëllie Jacquot-Portefaix
PHOTOGRAPHE, PHOTOJOURNALISTE
À LA RECHERCHE DES DERNIERS FRÈRES DARBYSTES
SEEKING THE LAST OF THE DARBYITE BRETHREN
Ce reportage explore la présence discrète mais persistante du darbysme dans le village cévenol de Valleraugue, qui abrite encore une petite communauté. Cette branche peu connue du protestantisme est née au début du XIXᵉ siècle en Irlande.
Souvent décrite comme austère et réservée, elle apparaît aujourd’hui, à travers les récits d’anciens darbystes et de fidèles, comme un ensemble plus restreint qu’autrefois mais toujours actif.
Rejetant le cléricalisme traditionnel, elle fonctionne sans pasteur désigné, avec une pratique rigoureuse centrée sur la Bible.
Si leurs membres ne se définissent pas intimement comme « darbystes », préférant se dire simplement « chrétiens », j’emploie ce terme par commodité dans les légendes. Voici un aperçu d’un mouvement encore marqué par le mystère et les préjugés, entre mémoire cévenole, évolutions internes et ouverture au monde extérieur encore relative.
Réalisé pour la revue PAYS, avec le journaliste Camille Vandendriessche.
Plus sur Hans Lucas.
This report explores the discreet yet persistent presence of Darbyism in the Cévennes village of Valleraugue, which still hosts a small community. This little-known branch of Protestantism originated in early 19th-century Ireland.
Often described as austere and reserved, it now appears—through the accounts of former Darbyists and current believers—as a smaller group than in the past but still active.
Rejecting traditional clericalism, it operates without a designated pastor, with a rigorous practice centered on the Bible.
Although its members do not define themselves as “Darbyists,” preferring to call themselves simply “Christians,” I use this term for convenience in the captions.
Produced for PAYS magazine, with journalist Camille Vandendriessche.














